José Manuel Fajardo

Publié le par tps

Fajardo octubre 2009 petiteJosé Manuel Fajardo est l’un des invités espagnols du salon des littératures noires et policières de Toulouse Polars du Sud (8, 9, 10 octobre 2010).

 

Né à Grenade en 1957, romancier et journaliste depuis 1978, il collabore aujourd’hui avec le journal espagnol El País. Il est aussi auteur d’essais historiques.

Il a obtenu le Prix International de Journalisme Rey de España. Il a été en résidence à la Villa Marguerite Yourcenar et il a reçu deux bourses de création littéraire du Centre National du Livre.

Nombre de ses romans ont déjà été traduits en français : Lettre du bout du monde (1997), Les imposteurs (2000), Les démons à ma porte  (2002, Prix de Littérature Charles Brisset), L’Eau à la bouche (2006), Dernières nouvelles de Noela Duarte (2009), qui a été écrit en collaboration avec l’écrivain espagnol José Ovejero et le mexicain Antonio Sarabia. Le plus récent est  Mon nom est Jamaïca (2010).

Ses romans ont été traduits aussi en italien, allemand, portugais, grec et serbe.

La diversité des ouvrages qui n’ont pas encore été traduits en France, témoigne de la richesse de son talent. On y trouve, entre autres, un recueil de poésies Maneras de estar, des essais historiques La epopeya de los locos-Españoles en la Revolución Francesa et Vidas exageradas,  un livre de voyage comme El sendero de los moriscos (en collaboration avec le photographe Daniel Mordzinski).

Il dirige, en collaboration avec l’écrivaine portoricaine Mayra Santos Febres, le Festival de la Palabra de Puerto Rico.

Après avoir vécu pendant neuf ans à Paris, il vit maintenant à Lisbonne.

 

José Manuel Fajardo a répondu à notre questionnaire :

 

·    Le dernier polar que vous avez lu et adoré ?

 El cebo  (je crois qu’on pourrait le traduire par "L'appât", mais il n'est pas encore traduit en France), de José Carlos Somoza. Un roman extraordinaire.

 

·    Le (ou les) héros de polar qui vous a (ont)  le plus marquée ?

Peut- être les personnages de « On achève bien les chevaux », de Horace McCoy ? C'est le genre de roman noir que je préfère.

·    Un lieu mythique (ville, pays, autre époque..) pour situer un polar ?

Londres. De fait, je travaille en ce moment sur un roman qui prend pour cadre le Londres des fictions de Stevenson, Conrad, Wilde et Conan Doyle.

 

·    Le plus beau sujet de polar selon vous? (peut-être celui que vous rêvez de traiter…) :

Celui qui est capable de démasquer l’hypocrisie des discours de la bonne conscience.      

 

Revue de presse :

 

L’eau à la bouche :

 

« C’est un livre qui se déguste autant avec le palais et le nez qu’avec les yeux. Fajardo excelle dans l’évocation des plaisirs des sens, et profite de l’état de curiosité et d’émerveillement sensuel du lecteur pour dresser, en filigrane, le portrait d’une génération, marquée par les luttes de ses parents. La galerie de personnages est épatante, le style sensuel, il faut juste s’assurer avant d’entrer dans l’univers d’Omar que l’on a à portée de main de quoi assouvir une faim qui vient obligatoirement à la lecture

Jean-Marc Laherrère sur Bibliosurf.

 

Dernières nouvelles de Noela Duarte :

 

« Trois écrivains hispanophones eurent une idée d’une simplicité géniale : Faire vivre, à trois, un personnage de fiction. Ce fut Noela Duarte, fille d’un musicien cubain parti au moment de la révolution. Durant son enfance et son adolescence, elle a suivi son père dans ses tournées en Europe et en Afrique du nord avant de devenir photographe indépendante. Elle parcourt aujourd’hui le monde de conflit en conflit, d’homme en homme, laissant à tous ceux qui l’ont connue ou simplement croisée un souvenir inoubliable. […]

L’exercice n’était pas facile ; il est magistralement réussi. Toutes les nouvelles sont excellentes, et sans jamais lui donner la parole les trois auteurs ont parfaitement réussi à faire surgir ce personnage inoubliable, digne des plus grandes héroïnes romanesques. Chapeau. »

Jean-Marc Laherrère (actu du noir)

 

Bibliographie française :

 

Lettre du bout du monde  (Carta del fin del mundo, 1996), Flammarion (1997)

Les imposteurs  (El converso, 1998), Métailié (2000)

Les démons à ma port (Una belleza convulsa, 2001) Métailié (2002)

L’eau à la bouche (A pedir de boca, 2005) Métailié (2006)

Dernières nouvelles de Noela Duarte (Primeras noticias de Noela Duarte, 2008) Moisson Rouge (2009)

Mon nom est Jamaïca (Mi nombre es Jamaica, 2010) Métailié (2010)

 

Site de l’auteur :

http://jmfajardo.free.fr/

Publié dans Archives Salon 2010

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H
Même si les romans ne sont pas tous de qualités égale, c'est toujours plaisant à lire et frustrant à refermer.J'ai beaucoup aimé aussi les quelques livres où les apôtres saint Marc, saint Luc et<br /> saint Mathieu sévissaient. Espérons que la famille Vendermot deviennent comme eux, des récurrents.
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