Auteur invité TPS 2011 : Gunnar Staalesen [23/53]

Publié le par tps

Staalesen blogGunnar Staalesen est né en 1947 à Bergen, sur la côte Ouest de la Norvège. Il a étudié l’anglais, le français et la littérature comparée à l’Université de sa ville.

Il publie son premier roman en 1969. Entre 1997 et 2000 il publie Le roman de Bergen, une trilogie qui trace le portrait de l’évolution de cette ville durant tout le XX° siècle. Il adapte lui-même au théâtre cette saga qui connut un immense succès.

Mais c’est en tant qu’auteur de romans policiers qu’il acquiert une renommée nationale, puis internationale et particulièrement avec sa série consacrée à Varg Veum. Ce privé mélancolique de Bergen fait sa première apparition en 1977 dans Le loup dans la bergerie. Ses aventures seront ensuite traduites et publiées dans de très nombreux pays, dont l’Angleterre, l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et la Russie.

Varg est un idéaliste de la génération de 68, ancien travailleur social, spécialisé dans la protection de l’enfance, qui se fait licencier pour avoir violemment battu un proxénète. Il s’installe alors comme privé et devient le témoin privilégié de l’évolution de la ville de Bergen et de la société norvégienne de la fin des années 70 à nos jours. Varg Veum est le digne héritier de Lew Archer de Ross McDonald. Comme lui il enquête souvent sur les disfonctionnements de familles en apparences modèles et son arme principale est la parole.

C’est à travers les yeux de ce personnage de hard-boiled typique de la littérature policière que Gunnar Staalesen nous rend Bergen et la Norvège aussi familiers que le Los Angeles de Harry Bosch, la Barcelone de Mendez et Pepe Carvalho, ou le Nottingham de Charlie Resnick.

La série compte à ce jour 15 romans et deux recueils de nouvelles.

Bibliographie partielle :

Le roman de Bergen :

- Le Roman de Bergen. 1900 L'Aube, (Morgenrød, 1997) Gaïa Editions, (2007).

- Le Roman de Bergen. 1950 Le zénith, (High Noon, 1998) Gaïa Editions, (2007).

- Le Roman de Bergen. 1999 Le crépuscule, (Aftensang, 2000) Gaïa Editions, (2007).

Série Varg Veum

- Le Loup dans la bergerie (Bukken til havresekken, 1977), Folio policier (2004.)

- Brebis galeuses (Svarte får, 1988), Editions de l’Aube (1997) puis L'aube noire, (2005)

- Pour le meilleur et pour le pire (Din, til døden, 1979), Gaïa Editions (2002) puis Folio policier (2004)

- La belle dormit cent ans (Tornerose, 1980), Gaïa Editions (2002) puis Folio policier (2005)

- La femme dans le frigo (Kvinnen i kjøleskapet, 1981), Gaïa Editions, 2003 puis Folio policier, (2006)

- La nuit tous les loups sont gris (I mørket er alle ulver grå, 1983), Gaïa Editions (2005) puis Folio policier (2006)

- Anges déchus (Falne engler, 1989), Gaïa Editions, (2005) puis Folio policier (2008)

- Fleurs amères (Bitre blomster, 1991), Gaïa Editions, (2008) puis Folio policier, (2010)

- Les chiens enterrés ne mordent pas (Begravde hunder biter ikke, 1993), Gaïa Editions (2009) puis Folio policier (2011)

- L'écriture sur le mur (Skriften på veggen, 1995), Gaïa Editions (2011).

Revue de presse :

Anges déchus :

« Varg Veum, roman après roman, est entré dans la famille des personnages touchants, humains et humanistes que l’on retrouve chaque fois avec plaisir. Un plaisir qui, une fois de plus, n’est pas démenti. Il se penche ici sur son passé, sa jeunesse, les illusions et les amours perdues, ainsi que sur les relations homme, femme, en mettant plus particulièrement en lumière la violence dont sont victimes ces dernières. Ces thèmes donnent une coloration particulièrement sombre et nostalgique au roman, atmosphère renforcée par le choix de la saison : la peinture de Bergen en hiver rajoute une touche crépusculaire à ce très beau roman. »

Jean-Marc Laherrère sur Bibliosurf.

L’écriture sur les murs :

« Même s’il n’est pas un inconnu, Gunnar Staalesen ne figure pas parmi les stars de la littérature policière scandinave. Pourtant, il mériterait largement de voisiner avec les Larsson, Läckberg ou Mankell. Ce Norvégien, traduit en France depuis dix ans à l’initiative des éditions Gaïa, dont on ne soulignera jamais assez le rôle – irremplaçable pour les lecteurs français – de découvreur de la littérature scandinave, est non seulement un maître du récit, mais un observateur acéré de son époque.»

L’Humanité

Site :

Pour ceux qui lisent le norvégien, son site.

Pour les autres, une interview sur Bibliosurf.

Publié dans Salon 2011

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