Auteur invité TPS 2011 : Eric Halphen [44/53]

Publié le par tps

HALPHENa_OpalJF_26800_43.jpgNé le 5 octobre 1959 à Clichy, Eric Halphen est d’abord connu en tant que magistrat avant d’être reconnu comme auteur. Juge d’instruction à Douai puis à Chartres, c’est l’affaire des HLM de Paris qu’il instruit à partir de 1994 qui fera de lui une vedette des média jusqu’à certaines révélations jugées « abracadabrantesques » …

Mais c’est l’écrivain Eric Halphen qui nous intéresse pour la durée de notre festival.

Eric Halphen publie un premier polar Bouillotes dans la défunte collection La Noire en 1998, puis un second Baisers maudits, avant de créer avec Maquillages (2007) le duo constitué du juge Jonas Barth et du flic Bizek de la Criminelle que l’on retrouve dans La piste du temps, en 2010 … En attendant de nouvelles aventures.

Eric Halphen a également publié divers récits et essais.

Bibliographie :

Récits

Sept Ans de solitude, Gallimard (2002).

Au lieu des larmes, Stock (2004)

Romans

Bouillottes, Gallimard,/La Noire (1998)

Baisers maudits, éditions Buchet-Chastel, (2006).

MaquillagesRivages/Thriller (2007).

La Piste du temps, Rivages/Thriller (2010).

Essais

Mitterrand : ombres et lumière, éditions Scali, (2005)

Le Bal des outrés : propositions en réponse à ceux qui veulent tuer le juge d'instruction, éditions Privé, (2006).

Sports, éditions Pierre Terrail, (2005).

Revue de presse

Sur Maquillages :

« Voilà un auteur qui avance par à-coups. Les personnages de ses romans s'offrent au lecteur de la même manière : par touches fines, successives, récurrentes. L'ancien juge montre une grande empathie, servie par une écoute envers ses personnages. Halphen est en train de cerner ses obsessions.

C'est pourquoi il faut être attentif à ce juge romancier. […] ce tout nouveau Maquillages le prouve : c'est dans la littérature de genre qu'Halphen excelle. Dans le roman noir. »

Hubert Artus sur Rue89.

Sur La piste du temps :

« Eric Halphen c’est un peu l’anglais du polar français. Car il y a bien une british touch dans sa façon de construire un polar procédural, tranquillement, sans grands chambardements, en donnant plus d’importance à la vie des personnages qu’à l’enquête en cours. A la manière d’un John Harvey ou d’un Graham Hurley»

Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir.

Photo : copyright John FOLEY/Opale

Publié dans Salon 2011

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