Magali Duru

Publié le par tps

Magali Duru est un des auteurs régionaux invités au salon Toulouse Polars du Sud (9,10,11 octobre 2009)

Née à Antibes, toulousaine d'adoption, Magali Duru a fait des études de Lettres, une discipline qu’elle a enseignée plus de vingt ans. De 2004 à 2006 elle participe avec succès à des concours de nouvelles et se retrouve publiée en revues et recueils collectifs. Elle est alors sollicitée pour écrire des fictions courtes pour Radio France (émissions «Petits polars» et «Un soir, une histoire» sur France-Bleu). Certaines ont été reprises par Radio Occitanie où elles ont été lues par Claire Ambill.

En 2007 paraît son premier recueil de nouvelles, Les beaux dimanches. Souvent noires,  plus cruelles qu'il n'y paraît, ces histoires « de tous les jours » jouent avec ironie de nos illusions. Ce recueil a été sélectionné pour le Prix de la Nouvelle du Scribe (Lauzerte) en 2008.

 

Les réponses de Magali Duru au questionnaire :

·    Le dernier polar que vous avez lu et adoré ?

Le dernier est toujours recouvert par un autre, comme les vagues. Parmi ceux qui émergent de 2009 : le sublime Tranchecaille de Patrick Pécherot, auquel le Rendez-vous du 10 avril du toulousain Benoît Séverac, sur la même époque, ne le cède en rien.

·    Le (ou les) héros de polar qui vous a (ont)  le plus marquée ?

Tombée folle amoureuse de l’Adam Dalgliesh de P D James dans les années 90, j’ai craqué récemment pour Mickaël Blomqvist (Millenium) - je le dis à voix basse, que Lisbeth Salander ne m’arrache pas les yeux- tout en entretenant une petite flamme pour le si craquant Antoine Le Tellier de Patricia Parry (Cinq leçons sur le meurtre et l’hystérie). Côté dames, la grande Scarpetta, of course, est le modèle absolu.
 

·    Un lieu mythique (ville, pays, autre époque..) pour situer un polar ?

Toulouse à la Renaissance, vers 1550.
 

·    Le plus beau sujet de polar selon vous? (peut-être celui que vous rêvez de traiter…)

Celui qui mettrait en scène un personnage historique dans le lieu mythique évoqué ci-dessus. Dès que je serai sortie du fatras de l’érudition nécessaire, je m’y colle, c’est promis, ne frappez plus.

 

 

Revue de presse : Les beaux dimanches

« Décidément les toulousaines broient du noir. Elles le broient en fine poudre, le font infuser, et en tirent des breuvages sombres, concentrés et parfumés. Comme sa collègue Emmanuelle Urien, également éditée chez Quadrature, Magali Duru cisèle les mots, les fait chanter, embaumer, valser ou claquer comme un fouet. Elle donne magnifiquement à voir, et à entendre, mais également à toucher le parcours du pinceau sur la page, à sentir le muguet ou le rat crevé, à goûter les fleurs des champs ou un œuf en cocotte. Tous les sens participent à la fête. Tous, toujours, ont une importance dans le récit. Rien de gratuit, pas un mot de trop. »

Jean-Marc Laherrère, Actu-du-Noir (lien à mettre sur Actu-du-Noir : http://actu-du-noir.over-blog.com/article-15728754.html)

 



Bibliographie
 :


Les beaux dimanches
, Quadrature, 2007


Une mort si tendre
, nouvelle, in recueil collectif Noir et blanc Mauves-en-Noir, 2007


Bouquet de saison
, nouvelle, revue Hauteurs, mars 2006


Comptes à rebours
, nouvelle, revue Hauteurs, 2005


V 21 07 18 86
, nouvelle, revue Solair, octobre 2004


Et tous les parfums de l’Arabie heureuse...
, nouvelle, revue Solair, juin 2004

 

 

 

 

Publié dans Archives Salon 2009

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